Mardi 28 février – meeting FO-CGT-Sud du secteur santé à Angers

Déclaration commune CGT, FO, SUD santé et action sociale de Maine-et-Loire

Non à l’austérité ! Non à la casse des établissements de santé, des structures sociales et médico-sociales !
Grève et manifestation à Paris le 7 mars !

Réunis en intersyndicale le 19 janvier, les syndicats CGT, FO et SUD de la santé et de l’action sociale du Maine-et-Loire se félicitent de l’appel conjoint de leurs fédérations pour organiser la grève et une manifestation nationale le 7 mars.

Alors que dans la Santé, le gouvernement, et la ministre de la Santé découvrent, ou semblent découvrir, que l’hiver les températures baissent et que les épidémies arrivent,

Alors que faute de lits d’aval les services d’urgence sont surchargés sur tout le territoire,

Alors que dans le Social, les appels à projets, que nous devrions d’ailleurs plutôt appeler appels d’offres, inondent aujourd’hui le secteur social pour imposer une logique marchande et de mise en concurrence des établissements,

Alors que dans le médico-social, le projet SERAPHIN PH, afin de contrôler et d’uniformiser nos pratiques va permettre à terme la mise en place d’une tarification à l’acte destructrice de sens,

Nous osons dire qu’il n’y a pas de fatalité !

Que ce soit dans les établissements de santé, sociaux ou médico-sociaux, publics ou privés, la politique d’austérité, imposée partout en Europe, produit ses effets !

Alors que la misère et l’exclusion augmentent, alors que la population vieillissante va inévitablement créer des besoins supplémentaires de prises en charge, c’est toujours plus de restrictions pour les droits de chacun, des malades, des plus démunis comme des professionnels concourant à la prise en charge de la population.

Après la loi Bachelot, la loi Santé met en place les GHT, et demain entrainera des milliers de suppressions de lits et postes supplémentaires, les lois 2002-2 et la démolition des conventions collectives (CC51, CC 66…) force est de constater une dégradation sans précédent des conditions de travail et d’accueil, avec en parallèle pour tous les salariés de la santé, du social et médico-social une pression continue sur les conditions de rémunération, les statuts et conventions collectives.

La casse de la sécurité sociale, la poursuite effrénée de mesures d’économies, au nom des grands équilibres budgétaires, aboutit à marche forcée à la déshospitalisation, comme la politique de désengagement de l’État aboutit à une baisse de financement des structures médico-sociales, par la soumission de l’existant à des appels d’offres et la mise en concurrence des structures entre elles.

Ces décisions entrainent une très forte dégradation des accompagnements, génèrent une insécurité, une précarité chez les salariés.

C’est la marchandisation du social et du médico-social.

A quand, l’exigence de bénéfices ?…

C’est pourquoi le 7 mars, nous serons en grève et en manifestation à Paris pour réaffirmer les revendications :

  • Non à la casse des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux,
  • Oui à l’augmentation générale des salaires (points d’indice et conventionnels),
  • Maintien de tous les établissements,
  • Maintien de tous les postes,
  • Abrogation de la loi santé et des GHT,
  • Abrogation de la loi Travail.

Les syndicats CGT, FO et SUD tiendront meeting en présence de leurs secrétaires fédéraux le 28 février à 18 h, salle Pelloutier, Bourse du Travail, pour revenir sur cette situation, indiquer qu’il y a d’autres solutions, et préparer la journée du 7 mars.

Une montée en Bus est prévue au départ de la place La Rochefoucauld à partir de 7 h, inscription auprès des syndicats.

Pour tout contact :

  • Pour FO/02 41 25 49 60 ou 06 62 431 548 ou 06 80 875 477 fo@ch-cesame-angers.fr
  • Pour la CGT/07 60 89 58 50 ou 07 85 87 47 24/usdcgtmaineetloire@yahoo.fr
  • Pour SUD/02 41 35 47 70 ou 06 82 05 65 81/sudsantesociaux49@wanadoo.fr